édito
L’UNIVERSALITÉ DU JAZZ TRANSCENDE LES COURANTS…
Depuis près de trois décennies, Jazz à Sète vit intensément aux rythmes des courants d’une musique vivante et universelle. Ce festival singulier se déploie chaque année pendant une semaine au mois de juillet à Sète, face à la Méditerranée et confirme sa place parmi les événements jazz incontournables en France.
Au fil des éditions, il a su fidéliser le public par sa programmation pointue d’artistes de renommée internationale. Les plus grands musiciens de jazz tels que Paco de Lucia, Michel Petrucciani, Ray Charles, Herbie Hancock, George Benson, Chick Corea, Tony Green, Melody Gardot, Diana Krall, Pat Metheny… ont marqué l’histoire de Jazz à Sète par leurs performances live inoubliables.
Les concerts en plein air, au cœur de l’emblématique Théâtre de la mer, offrent au public un cadre exceptionnel avec la Grande Bleue en toile de fond. Cette scénographie singulière contribue à créer une ambiance festive et conviviale, propice à la mise à l’honneur de grands noms du jazz international, ainsi que de prodigieux talents émergents.
Jazz à Sète vous donne rendez-vous pour sa 29ème édition du 15 au 21 juillet 2024
Le visuel de l’affiche de cette édition est à nouveau le fruit de la collaboration talentueuse entre le peintre Jean-Paul Bocaj et le graphiste Matthieu Boyé (maatch !).
Le modèle féminin représenté cette année est d’autant plus significatif pour moi et l’ensemble de l’équipe du festival, puisque nous avons voulu rendre un hommage à mon épouse Violette.
Elle était à mes côtés à la création de Jazz à Sète et œuvrait avec passion pour le festival pendant de nombreuses années. La composition visuelle réalisée à partir d’une photographie d’archive est le reflet du souvenir de sa personnalité, à la fois gracieuse et solaire pour illustrer l’image de la philosophie du festival.
Cette nouvelle édition du doyen des festivals sétois propose une programmation variée, guidée par la diversité des horizons qui jalonnent l’histoire du jazz dont l’influence inspire et rassemble. Jazz à Sète rayonne à nouveau en ouvrant l’éventail des racines du jazz à la multitude des courants improvisés où se rencontrent à la fois blues, soul, funk.
En 2024, le jazz vibrera dans les cœurs des festivaliers pendant ces 7 jours consécutifs au Théâtre de la mer avec : Chris Isaak, Cory Henry, Scary Pockets, Meshell Ndegeocello, Knower, Black Lives, FFF, Sarah McCoy, Sixun, Lehmanns Brothers, Thomas de Pourquery, Kareen Guiock-Thuram, Fabrice Martinez, Justine Blue.
Jazz à Sète, c’est aussi les concerts « Hors les murs » au Domaine du Mas Neuf, à l’Abbaye de Valmagne, à la médiathèque François Mitterand à Sète, en extérieur à Marseillan et à Balaruc-les-Bains…auxquels s’ajoutent les événements du « OFF » avec des conférences-concerts, rencontres artistes, séances ciné autour du jazz, dans divers lieux à Sète et ses alentours.
Conscient des enjeux environnementaux, le festival poursuit son engagement en faveur de la transition écologique par la reconduction d’actions de sensibilisation auprès du public. Le festival est une occasion unique de vivre une expérience musicale enrichissante, à la fois sur le plan artistique et social. Jazz à Sète offre une semaine d’exception, saisissante à naviguer au gré des courants du jazz entre artistes de légende et découvertes prometteuses.
Des voix, des cuivres, des riffs, des rythmes d’ici et d’ailleurs, un moment privilégié pour partager la passion du jazz.
Louis Martinez
Directeur et Fondateur du Festival
Historique du festival
Le doyen des festivals sétois est une référence dans le paysage musical en France.
Fondé en 1985 par un musicien passionné, Louis Martinez, il convie les grands noms du jazz et fait résonner les notes, les voix et les instruments sur l’Île Singulière. Installé depuis 1996 sur la scène majestueuse du Théâtre de la Mer, un véritable amphithéâtre à ciel ouvert avec la mer Méditerranée en toile de fond, le festival s’épanouit à Sète depuis plus de trente ans.
Ray Charles, Paco de Lucia, Herbie Hancock, Dee Dee Bridgewater ou encore Michel Petrucciani ont participé à l’épanouissement du festival. Tout comme Gregory Porter, Ibrahim Maalouf, Laurent Coulondre, Michelle David, Supersonic, Erik Truffaz, Snarky Puppy, De La Soul, Diana Krall, Sylvain Luc, les frères Belmondo, Kyle Eastwood ou Brad Mehldau aujourd’hui.
Chaque année, l’excellence du jazz partage l’aventure qu’est Jazz à Sète, dans un décor et sur une scène à nul autre pareil.
Pendant une semaine en juillet, Jazz à Sète orchestre sept jours de production avec plusieurs plateaux en soirée, et une programmation « OFF » gratuite et accessible à tous (rencontres, projections, scènes en ville et à la plage, ateliers et expositions photo), organisée par l’association Set de Jazz.
Le festival peut également se décliner en deuxième partie de soirée pour un concert « after » en version club.
Jazz à Sète vit également au rythme des saisons et crée des liens tout au long de l’année avec son public en proposant des conférences musicales, des masterclasses, des rencontres et concerts, à Sète et ailleurs en région, dans des lieux qui se prêtent à de nouvelles expériences et écoutes du jazz.
Louis Martinez
Fondateur historique et directeur de Jazz à Sète
Qu’il plonge dans la mer ou longe des rives lointaines, le jazz est son théâtre.
Guitariste, professeur de conservatoire et directeur du festival Jazz à Sète, qu’il a créé en 1985, Louis Martinez est un authentique fondu de musique, infatigable touche à tous les styles, de Wes Montgomery à Georges Brassens. Il œuvre depuis des années au rayonnement du jazz, que ce soit au sein de son propre trio ou au travers de ses nombreuses collaborations, avec ses nombreux frères d’âme, les Sylvain Luc, Stéphane Belmondo, Mino Cinelu etc, ou en famille.
Le jazz, Louis Martinez y arrive sur le tard et par des chemins de traverse, lui l’habitué des changements de cap.
Né à Oran en 1951, l’exilé saute les frontières comme il se joue des répertoires. Tout au long de sa vie, il multipliera les traversées. Formé à la guitare classique avec Alain Delgado, il débute sa carrière dans les fièvres du rock tout en frayant dans la saudade chaloupée de la musique brésilienne. Certes, il écoute déjà Stanley Clarke et John McLaughlin, mais il faut attendre le début des années 80 pour voir Louis Martinez se plonger définitivement dans les abysses de la note bleue, guidé par le batteur Baptiste Reilles, aka « Mac Kak ».
Sous les pinceaux musicaux de l’esthète sétois, les standards ne le sont définitivement pas, le bop se fait buissonnier.